Le yoga peut être une véritable corvée si vous n’y prenez pas garde. Bien que cette pratique ancienne soit l’une des méthodes de mouvement les plus gratifiantes sur le plan physique et mental, le fait de passer d’une posture à l’autre peut entraîner des blessures.
Le « yoga butt », bien qu’il ne s’agisse pas d’un terme médical, est une façon de désigner une blessure que les gens peuvent subir en faisant du yoga.
Plus précisément, le yoga butt est une blessure causée par une utilisation excessive de certaines des poses les plus basiques et les plus fréquemment exécutées. La bonne nouvelle ? Ce n’est pas une blessure compliquée ou problématique.
Sommaire
Qu’est-ce que le yoga butt ou le yoga butt ?
Le « yoga butt », techniquement appelé tendinopathie proximale des muscles ischio-jambiers, est une irritation ou une inflammation des tendons des muscles ischio-jambiers à leur point d’attache sur la tubérosité ischiatique.
Bien qu’il soit également possible qu’une blessure aiguë se produise au niveau de ces tendons, comme une entorse ou une déchirure soudaine, la tendinopathie est une affection chronique qui survient avec le temps.
Qu’est-ce qui cause ces blessures ?
Dans le contexte de la pratique du yoga à Caen ou ailleurs, l’un des principaux facteurs contributifs est l’exécution répétée de poses qui nécessitent une flexion de la hanche dans une amplitude de mouvement extrême. Cela comprend :
- – la flexion profonde vers l’avant
- – la pose du compas
- – toute pose dans laquelle le pied est placé derrière la tête.
Comme les tendons ont une élasticité limitée, ce type de pose peut entraîner une distension et une irritation des tendons.
Comment savoir si vous avez le yoga butt ?
Les yogis expérimentés vous diront qu’il n’y a aucun doute sur la douleur et l’inconfort associés.
Les symptômes courants comprennent une douleur profonde ou une douleur au fessier, juste en dessous, ou à la tubérosité ischiatique, où la tendine du genou s’insère. La profonde sensation de nœud dans le muscle piriforme peut également se manifester par des symptômes sciatiques et des picotements ou un engourdissement le long de la jambe.
En effet, chez certaines personnes, le piriforme passe directement au-dessus du nerf sciatique, voire à travers ou en dessous de celui-ci. En cas de blessure, vous ressentirez la douleur lors de la flexion de la hanche dans des postures telles que :
- – flexion avant
- – fente
- – Padangusthasana (position de l’orteil)
- – enfant heureux.
Conseils pour la guérison
La pratique du yoga présente de nombreux bienfaits physiques, tels que :
- une augmentation de la force et de l’endurance
- un meilleur niveau d’énergie
- une plus grande flexibilité
- une réduction des douleurs lombaires
- une réduction du stress.
Comme de nombreuses personnes vivent cette affection comme un cycle d’exacerbations qui vont et viennent, il est conseillé de se reposer jusqu’à ce que le pire de l’irritation passe.
Cela peut signifier éviter toute position ou mouvement qui déclenche les symptômes, modifier les postures pendant le cours de yoga et éventuellement porter une bande de compression autour de la partie supérieure de la cuisse pour soulager une partie de la tension sur les muscles ischio-jambiers et leurs tendons.
Poses alternatives
Si certaines poses aggravent la blessure, il est préférable de les éviter et d’essayer une séquence différente. Un professeur de yoga ou un physiothérapeute expérimenté peut vous aider à les modifier afin que vous puissiez continuer à pratiquer le yoga.
En attendant, voici quelques asanas (postures) alternatives à essayer.
- Pose de la planche
- Pose de l’arbre avec le pied placé sur la cheville. Il sera plus facile de garder l’équilibre qu’avec le pied placé haut sur la hanche.
- Pose de la chaise et pose profonde de la chaise avec un seul pied.