Les traitements du bois sans produits chimiques font petit à petit leur apparition. Modification thermique (chauffage du bois à haute température, 180 °C à 280 °C) et oléothermie (trempage dans des bains d’huile chaude) sont deux procédés efficaces et peu polluants.
Leurs inconvénients : apport d’énergie important pour le chauffage des bains et des fours ; les bois ainsi traités perdent leurs propriétés mécaniques et ne peuvent donc plus être utilisés en ossature. Ils sont de plus en plus utilisés en bardage, caillebotis, pour le mobilier de jardin… Le géant Lapeyre a récemment breveté un procédé de traitement naturel classe 3 (utilisation en extérieur mais pas en contact avec le sol) à base d’acide gras (dérivés d’huile de colza et de tournesol) et d’acide acétique, qui n’a pas d’influence sur les capacités structurelles des bois. Pour l’instant, seule la gamme des volets de l’enseigne (garantis 30 ans) en bénéficie. L’offre devrait s’étendre petit à petit au bardage.
Recherche de la performance énergétique
Parce que 72 % de l’énergie dépensée par un bâtiment l’est pendant son utilisation (chauffage, électricité…), et que le reste est dépensé par les matériaux (22%), la maintenance (4%), le transport (1 %) et la fin de vie (1 %), une bonne gestion des consommations énergétiques d’un logement est capitale (Source : www.ceibois.org). Et comme dans « faire des économies d’énergie » il y a « faire des économies », les dépenses engagées pour se doter d’une bonne isolation, une ventilation performante… sont désormais finançâmes par des prêts spéciaux tenant compte de ces économies futures . En outre, ces travaux d’optimisation thermique donnent droit à des crédits d’impôt.