Les choses qui ont de la valeur dans la vie comportent généralement une certaine dose de risque, comme le fait de quitter un emploi sûr pour suivre sa passion, ou de surmonter la peur du rejet lorsque nous commençons à faire la cour à quelqu’un qui nous plaît. Mais tous les risques ne sont pas égaux et tout ce qui est risqué n’a pas le potentiel d’enrichir notre vie. Au contraire, il y a des risques stupides à prendre, comme par exemple parier sur quelque chose de donné pour un perdant.
On pourrait dire que les personnes qui réussissent le mieux sont celles qui savent quels risques prendre au bon moment. Selon une étude publiée par des chercheurs de l’université Monash et de l’université Deakin, le jeu d’échecs peut être un excellent moyen d’entraîner cette capacité à effectuer rapidement une analyse coûts-avantages.
Les chercheurs ont recruté 400 enfants britanniques âgés de 15 à 16 ans qui n’avaient jamais joué aux échecs auparavant. Après leur avoir appris à jouer, les scientifiques ont observé leurs capacités cognitives pendant un an.
Les résultats ont montré que les enfants développaient une moindre aversion au risque, obtenaient de meilleures notes en mathématiques et amélioraient leurs compétences en matière de logique et de pensée rationnelle. Les chercheurs australiens affirment que le jeu d’échecs est le jeu idéal pour démontrer la frontière ténue entre le risque positif et le risque inutile.
Parfois, le sacrifice d’un cavalier ou l’adoption d’un stratagème quelconque peut conduire l’adversaire dans un piège qui se terminera facilement par un échec et mat. Dans d’autres contextes, cependant, le sacrifice de quelques pièces peut exacerber le risque.