La technologie de l’oxymètre de pouls, développée par Takuo Aoyagi dans les années 1970, consiste à faire passer deux longueurs d’onde de lumière (rouge et infrarouge) par le bout du doigt pour mesurer le niveau d’oxygène, ainsi que la vitesse à laquelle votre cœur bat.
L’hémoglobine absorbe des quantités différentes de ces deux lumières en fonction de sa saturation en oxygène, et un capteur situé sur le côté du doigt opposé aux diodes lit la quantité de lumière absorbée.
Bien qu’il existe des sondes qui se clipsent sur l’oreille ou s’enroulent autour du pied, la plupart des oxymètres disponibles en vente libre prennent des mesures à partir du bout du doigt. Ils sont à peu près de la taille de deux piles de 9 volts empilées, avec une charnière à ressort similaire à celle d’une épingle à linge. Vous accrochez l’oxymètre au doigt et l’allumez, et il faut quelques secondes pour obtenir une lecture. Il est totalement non invasif, contrairement au test sanguin utilisé pour mesurer la saturation artérielle en oxygène (SaO2), ce qui permet de prendre des mesures souvent sans déranger le patient.
Les oxymètres indiquent également la fréquence du pouls. Un pouls au repos de 60 à 100 battements par minute est une moyenne, bien que les athlètes puissent avoir un pouls encore plus faible. Une augmentation ou une diminution de la fréquence cardiaque qui diffère de la moyenne peut être préoccupante.